Assise au bar, entourée, mes amis sont là
Tout est normal, je me désaltère au rhum coca
Sourire aux lèvres, ça me fait du bien (je suis bien)
On me renverse de la bière, ça n’fait rien !
Coup d’œil, à l’entrée, détourné
Garder son calme, ce n’est pas si facile
Devant ce mec qui me plaît, si sensible
Coup de fouet (en plein fouet) il faut l’éviter
Rester maître de soi, complètement dérisoire
De plus qu’à ses côtés, j’aimerais m’asseoir
Bouleversement capital, presque fatal
Mes mots s’emmêlent et se démènent
Complètement bredouille, je me mouille
T’accoster, te parler… quasi éméchée
Comment se préserver face à tant de fierté ?
J’aimerai être comme une héroïne de Game One
Squatter son esprit, dans sa tête être la number one
Vouloir être dans ses bras, encore plus dans ses draps
Eve n’a-t-elle pas goûté au fruit défendu ?
Je voudrai aussi que l’atmosphère soit détendue
Quand le temps passe, les souvenirs s’effacent ?
Alors… que les aiguilles tournent aussi vite qu’un flash
Celui où il m’embrasse, m’embrase, m’enlace
Un désir subtil… ce désir fugace !
Tellement loin quand il est près de moi
Pour changer ça, je suis prête à attendre des mois
A ses excuses bidons au goût sucré
Je leur donnerai le goût amer de l’honnêteté…
Plus qu’une « stupid girl » qui s’attache
A un mec quant à lui totalement lâche
L’amour est un éternel… un éternel sujet qui fâche
[La réalité d’un rejet, ça … ça fait tâche]
Il me semble que « Fous moi la paix ! » sont des mots que tu mâches
Conseil : « au lieu de baver, n’hésite pas, crache ! »
Je voudrais ressentir l’euphorie du jour
Où mon conte sera beau et rempli de faits…
Trouver comment joindre la réalité à mes rêves si secrets
Et transformer ton indifférence en désirs partagés, incontrôlés…
copyright / © Julie.
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LA QUESTION EST POUR QUI ?
inspiré d’une soirée au Lounge Bar (68 – Haut-Rhin), février 2006.
POURQUOI CE TITRE ?
L’étudiante ne traîne-t-elle pas souvent dans les bars ?
🍸
NB : article initialement publié sur Facebook ici.
